C'est pas ma journée.. [ PV mon chéri na moi, Sam]

Je croyais en notre amour, mais aussi en cet enfant. Je n’y renoncerais pas, il pouvait en être certain, mais si jamais il me demandait de choisir entre lui et cet enfant, je souffrirais certes, mais je saurais quoi choisir. Je ne pouvais pas avorter, c’était au dessus de mes forces. Je m’en voudrais toujours si je le faisais. Je ne pouvais pas tuer notre enfant, pas celui de Sam ! je sais que tout sera compliqué, on s’en sortait tout juste a 2, alors a 3, tout sera plus compliqué. Je devrais trouver un boulot a mi temps, certainement arrêter mes études dès l’obtention de mon diplôme, mais qu’importe ! Ce sera une magnifique aventure, qui pouvait nous réserver de très belles surprises. Sam ne devait pas en avoir peur, mais il est vrai qu’avec son coté pessimiste, ce ne sera pas simple ! j serait courageuse pour nous deux, mais il allait falloir qu’il m’aide. Seule je n’y arriverais pas. Je restais dans ses bras, tenant sa main sur mon ventre. Il me demanda ce qu’il était censé sentir. Je le regardais dans les yeux, avec un air un peu surprise. L’enfant ne s’était pas développé encore ok mais étant loup, nous pouvions sentir sa présence grâce à nos sens aiguisé.

Ne fait pas l’idiot… je sais très bien que tu sens sa présence…

Je lui caressais la joue tendrement, le regardant dans les yeux. Je cherchais les mots pour le rassurer, mais pour me rassurer moi aussi car même si j’affichais une certaine assurance, a l’intérieure j’étais terrorisé a l’idée de devenir mère, même si je continuais de penser que ce sera magnifique !

Sam…je sais ce que tu en pense mais…ai confiance en moi…tout se passera très bien… tu verras tu seras un très bon père ! J’en suis persuadé...

J’avais confiance en lui, et surtout en l’avenir. Je sais qu’il en était capable, il suffisait juste qu’il se fasse un peu plus confiance, chose qu’il avait beaucoup de mal a faire. Je déposait un tendre baiser sur ses levres.

Sam serait un très bon père, j’en étais sure. Seulement, il fallait qu’il se fasse un peu plus confiance…qu’il nous fasse confiance. Cet enfant nous apportera que du bonheur. Oh bien sur tout ne sera pas rose, il faudra le défendre contre les vampires et les aléas de la vie, mais j’étais certaine que nous pourrions faire face. Je souriant en sentant qu’il caressait mon ventre doucement. Il n’était donc pas totalement indifférent à cet enfant. Un peu plus et il accepterait de le garder. Dans le fond j’étais sure qu’il n’était pas contre, mais il avait peur, très peur même. Et je ne comprenais pas cette peur insensé. Nous étions jeune certes, mais pas moins capable que les autres parents plus âgés que nous.

Peut-être mais je suis sure que tu n’y es pas indifférent…sam... Laisse-lui au moins une chance

J’étais prête à tout pour le garder, sauf quitter l’amour de ma vie. Ça j’en étais parfaitement incapable et s’il me demandait de choisir, je ne sais pas ce que je ferais. J’essayerais peut être de le convaincre, à moins que je ne me suicide par n accès de désespoir. Mais nous n’en étions pas encore la et heureusement.

Si au contraire crois-moi tu sauras le faire….a deux on y arrivera Sam

Je le regardais partir à la cuisine et soupira. Il n’avait aucune confiance en lui et pensait constamment a tout e qui pourrait arriver de mauvais, mais jamais ce que cet enfant pourra nous apporter de bon. Je pris mon ordi portable et m’allongea sur le lit, mes jambes ne me portaient plus, il fallait que je me repose. J’ouvris la page internet et alla sur des site sur les enfants. Je regardais les meubles, les doudous, les vêtements, et les conseils de femme qui avaient déjà des enfants. Au moins ça m’occupait. Puis au bout de quelques temps, j’en ai eu assez d’être sur l’ordinateur, j’avais besoin de prendre l’air frais. J’allais donc sur le balcon et m’appuya a la rambarde. Je n’avais pas vue qu’elle commençait à se décrocher, sinon je ne m’y serais jamais appuyé. Quelqu'un frappa a la porte, c’était le docteur qui venait m’examiner à la demande de sam.je me retournait, toujours une main sur la rambarde, m’apprêtant à rentrer, quand celle-ci céda. Je me sentis partir et n’eut juste le temps de me rattraper qu’au parapet de pierre. Je balançais dans le vide, me restant seulement par la force de mes poignets. J’étais dans une situation on ne peut plus délicate.

SAAAAM !!!!!

Je n’arrivais même pas à me remonter.

Malgré tout ce qu’il pourrait dire, je ne changerais pas d’avis. Je garderais cet enfant, avec ou sans son accord je savais pouvoir m’en occuper, je savais pouvoir lui offrir un avenir et puis maintenant qu’il était dans mon ventre, pas question de l’y déloger ! Mes mains glissait sur la pierre, menaçant de me laisser tomber, me fracasser au sol. Je n’y serais peut etre pas morte, mais j’aurais à coup sur subit d’effroyables blessures. Heureusement, Sam entendant mes cris était venu me remonter. Je tremblais dans ses bras, incapable de me calmer. J’avais vu la mort de près et en restait choqué. Mes yeux agrandit par la peur étaient vague, incapable de pleurer tellement j’étais terrorisé. Je ne bougeais pas de ses bras, n’ayant pas conscience du médecin qui c’était rapproché. J’avais souvent répété a Sam qu’il fallait réparer cette balustrade, qu’un jour on allait finir par tomber. J’avais d’ailleur pris l’habitude de ne plus y aller tant qu’elle n’était pas réparer. Je ne sais pas quelle mouche a piqué pour que je m’y appuie. J’enfouie mon visage au creux de l’épaule de Sam et finalement fondit en larme.

J’ai eu peur…..

Je me serrait tout contre lui, laissant mes larmes couler. Je savait par expérience que si je les retenait, ce serait pire après.

Je tremblais dans ses bras, encore choqué d’avoir été pendue dans le vide me retenant rien qu’as la force de mes bras. J’avais beaucoup de mal à me calmer, les bras crispé sur mon ventre. Certes j’avais eu très peur de tomber, mais j’avais surtout eu très peur de perdre l’enfant si je ne mourrais pas à l’impact sur le sol. Finalement, avec l’aide du médecin et de Sam, je finis par me calmer, séchant mes larmes. Le médecin était là pour m’ausculter ? Il fallait s’en douter ! Sam l’aura appelé, il s’inquiétait tellement pour moi ! En même temps il avait eu raison, avec le crevé que je me payais, un médecin me serait utile. Je fis oui de la tête, restant tout contre mon homme. En fait je ne voulais vraiment pas qu’il pose les mains sur moi, je devais avouer que j’en avais une peur bleue depuis toute petite, allez savoir pourquoi ! Même ma mère n’as jamais su pourquoi j’en avais aussi peur. J’allais leur dire que j’allais bien quand j’eus de nouvelles nausées. Je quittais précipitamment les bras de mon homme, bousculait le docteur au passage, couru jusqu’au toilettes et vomi tripes et boyaux. J’allais ensuite à la salle de bain me rincer et effacer ce gout horrible Et comme j’avais très froid, j’enfilais une veste que je ne mettais habituellement qu’en hiver et encore uniquement quand il faisait vraiment froid. Mais même avec elle, je n’arrivais pas à me réchauffer.

Je le laissais faire, de toute façon je n’étais pas en état de le repousser ou de résister. Trop faible, trop fatigué, trop malade justement. Je le laissais donc m’emmener au salon et m’assoir sur le canapé. Je tremblais de froid alors qu’l faisait chaud dans la pièce, c’était à y rien comprendre ! Le médecin déposa ses affaires près de moi et commença à m’examiner. Il remarqua qu’effectivement j’étais enceinte mais il diagnostiqua également une bronchite doublé d’une grippe. Il me fit une ordonnance pour soigner ces deux maladies et me recommanda beaucoup de repos. Il s’assit en face de moi et demanda à Sam de s’assoir également. Il nous expliqua qu’un enfant n’était pas quelque chose à prendre à la légère. On devait peser le pour et le contre. Il me regarda, se mordit la lèvre se demandant comment il allait s’y prendre pour m’expliquer.

Vous savez….la grocesse n’est pas une obligation….il y a encore l’avortement…ce n’est pas trop tard ! Et puis vous êtes jeunes, je ne doute pas que vous aurez d’autres enfants par la suite…

C’est là que je vis rouge. Il essayait de me faire voir l’avortement comme une bonne chose ? Mais il se foutait de moi lui ou quoi ? Je lui jetais un regard glacial.

Je n’ai nullement l’intention d’avorter ! Tenez-vous le pour dit ! Maintenant si vous voulez bien m’excuser je suis fatigué !

Je me levais et alla m’enfermer dans la chambre. Je voulais garder cet enfant et rien ne pourrait me faire changer d’avis. Sans enlever mon pull, je me glissais sous la couette, m’enveloppant devant. Je peinais à me réchauffer ais j’y arriverais à la longue.

Je ne voulais pas avorter, Sam pourra dire tout ce qu’il voulait, jamais je ne consentirais à me débarrasser de cet enfant. Je me blottissais sous la couette, somnolant, puis fut prise d’une crise de larme. J’enfouissais ma tête sous la couette et éclata en sanglot. Oula les hormones de femme enceinte me travaillait. Je n’arrêtais pas de penser qu’on allait me prendre mon enfant, ce qui était parfaitement faux, si je ne voulais pas avorter, rien ne pourrait m’y obliger. Puis soudains je sortis comme un diable du lit, attrapa mon sac, y fourra quelques affaires, et sortit par la fenêtre, empruntant l’échelle de secours. Sam n’en voulait pas très bien…mais qu’il ne me demandait pas ce que je ne pouvais pas faire. Prise de panique, je choisissais donc la fuite. Je ne savais pas du tout où aller, ne voulant pas revenir chez ma mère et ne voulant pas embêter ma meilleure amie, Adèle.
Le médecin comprenait ma réaction, mais nous trouver aussi trop jeune pour avoir un enfant. Surtout qu’il nous connaissait bien et il pouvait en témoigner, niveau finance ce n’était pas terrible.

Rien Sam tu ne me doit rien pour cette fois ne t’en fait pas ! Occupe-toi d’Elena c’est tout…

Je marchais, mon sac à l’épaule, emmitouflé dans ma veste, sans but précis. Je finis par m’assoir sur un banc, à sortir mon portable et à pianoter dessus. Mais je n’envoyais pas me message que je tapais. Il était destiné à Sam, mais je n’eus pas le courage de le lui envoyer. Je ne savais même plus pourquoi je m’étais enfuie. Il devait être complètement démoralisé le pauvre. Mais je ne voulais pas abandonner mon enfant….notre enfant. Il ne se sentait pas capable de l’élever, mais il ne me demandait pas non plus mon avis. A croire que ce que je pouvais penser n’avait aucune importance à ses yeux. Mais je me faisais peut être des idées. Bref j’avais les idées complétement embrouillé, j’étais fatigué et j’avais envie de rentrer. Le problème c’est que j’étais trop loin de notre chez nous et je ne voulais pas appeler pour qu’il vienne me chercher. Je n’aurais pas l’air con là. Et comble du comble, il se mit à pleuvoir. Je rabattis ma capuche sur ma tête, me leva et continuait de marcher. J’arrivais à une sorte de grand lac. Tient je n’y avais jamais fait attention. Je m’assis donc au bord, à l’abri des arbres, et jeta des pierres dedans.

Mon téléphone sonna, je ne répondis pas tout d’abord puis finalement me décidait à regarder au moins qui m’appeler. Quand je vis que c’était Sam, mon cœur se mit à battre plus fort. Je me rendis compte que je ne pouvais pas vivre sans lui. Je l’aimais beaucoup trop, mais j’avais peur ! Peur qu’il finisse par s’en aller à cause du bébé. Peur qu’il veuille que je fasse un choix. Voilà que son coté pessimiste venait sur moi. Il allait falloir que je me soigne moi aussi ! Je décrochais enfin.

Sam….

Je me levais fit quelques pas, retenant mes larmes et entendit un gros boom. Ne me dites pas qu’il était encore tombé ? Apparemment si. Je m’inquiétais un peu, l’appelant, lui demandant si tout allait bien, j’avais très peur qu’il se soit fait mal. Bref je ne regardais pas où j’allais et glissa au bord du lac avec un grand cri. Mes jambes se bloquèrent dans la vase, m’interdisant de me hisser sur la terre ferme et menaçant de m’emmener au fond. Par chance j’avais attrapé une racine et encore une fois heureusement je n’avais pas lâché non plus le téléphone. C’en était trop pour moi. J’étais fatigué, j’avais peur, j’avais les nerfs à vif et je me mis à pleurer au téléphone.

Sam…je suis désolé d’être partie….j’ai eu peur que tu ne veuille plus de moi avec l’enfant….je suis au lac Vien me chercher s’il te plait je suis bloqué….

J’étais complètement perdue, je ne savais plus où j’en étais, je e savait plus quoi penser, j’avais peur, et je voulais par-dessus tout la présence de mon homme. Je me rendais compte que j’avais eu peur pour rien, jamais il ne m’abandonnerait, et surtout pas enceinte. Mais il avait dit au téléphone qu’il voudrait toujours de moi, mais en aucun cas il n’avait parlé de l’enfant. Une petite crainte à ce sujet la resta quand même en moi. Je m’accrochais de toutes mes forces pour ne pas le laisser entrainer au fond. Heureusement, Sam ne mit pas longtemps à arriver, et me sortit donc de là. Je tombais sur lui, entrainé dans sa chute, et posa une main sur son torse. Plus je le regardais, et plus je me rendais compte qu’il m’était impossible de m’éloigner de lui. Je me blottis contre lui, toute tremblante, encore apeuré de ma mésaventure.

Ça va…je suis désolé Sam…je suis désolé d’être partie comme ça, jamais j’aurais dû…

Après avoir retiré Elena de son méga gros problème je sentis sa main contre ma torse, j’étais complètement sur le dos et ma petite amie sur moi. Je posais mon regard sur elle assez inquiet, elle m’avait fait peur. D’abord la rambarde et maintenant ça, j’allais finir par ne plus sortir de la maison si ca continuer je ne voulais pas qu’il lui arrive d’autre et je ne voulais pas qu’il m’arrive d’autre chose aussi. J’avais trop peur de ce qui pouvait arriver dans la vie et avec la présence des vampires c’était quelque chose qui n’était pas du tout simple, mais alors pas du tout. Je serrais Lena contre moi, lui caressant les cheveux avec douceur pour la réconforter du mieux que je pouvais.

« Shuut, ne dis plus rien, ca va aller je te le promets. Je suis vraiment désolé ma puce. »

D’un coup j’eus une douleur au niveau de la nuque, j’avais heurté quelque chose de dure par terre, une pierre et je saignais un peu abondamment. Ce n’était surement pas grand-chose ou du moins je tentais tant bien que mal de ne pas inquiéter Elena pour si peu, j’étais peut être pessimiste mais ma capacité à guérir allait régler ca en moins de deux.

« On devrait rentrer tu sais… »