Cours matinal [PV Anne]

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Le matin. Moment de la journée où on est pas tout à fait réveiller. Embarras en prévision ...

Je m'éveillais ce matin les yeux encore pleins de sommeil. C'était Aaron qui était arrivé dans ma chambre et m'avais envoyé un oreiller à la figure puis avait hurlé qu'il fallait que je me lève. C'était donc en geignant que je m'étais fait retiré ma couette. Je me mis en position assise et me traînait en bas tout en gardant les yeux clos pour reprendre de précieuses secondes de sommeil. Je m'assis lourdement sur une chaise dans la cuisine et mangeait sous l'oeil observateur de mon cher frère, ignorant ses railleries. J'allais ensuite dans la salle de bain, me lavait et ce ne fut que lorsque je fus sous l'eau chaude que je me réveillais parfaitement. Je m'habillais en vitesse d'un jean et une longue tunique verte avec un gilet noir puis brossais mes cheveux et mis une barrette. Je pris ensuite mon sac et les clés de mon énorme Q7 Audi noir préféré. Je déposais un baiser sur la joue de mon frère en passant et fonçait dehors.

Je conduisais tranquillement à bord de mon quatre-quatre. J'adorais ce petit bijou que mes parents m'avaient offerts pour mon 16ème anniversaire. Je l'avais fait venir de Florence car il m'était impossible de m'en séparer. Je l'adorais et j'adorais la conduire. J'arrivais bien vite au lycée et me garais sur une place du parking qui était encore libre. Je descendis de ma sublime voiture et eu, comme d'habitude, droit aux regards aguicheurs des garçons. Jake n'était pas là. Je soupirais quand je vis une belle brune de dos. Je la reconnus tout de suite. Je l'aurais reconnu même de dos. Je fonçais vers elle et lui pris le bras alors que nous passions la porte d'entrée. Je ne dis rien et elle non plus. J'attendis d'être devant nos casiers pour poser certains de mes livres et j'attendis qu'elle fasse de même, adossée au casiers. Elle était seule, pas avec Cassiopée pour une fois. Elles étaient pourtant inséparables et à nous trois, on formait un trio de choc ! Toujours là pour les bons plans comme pour les mauvais coups. Je souris à cette idée et sortit enfin de mes pensées en entendant des gars nous sifflés en passant. Je leur souris avec un regard séduisant et éclatais de rire. Je me tournais enfin vers ma cousine et meilleure amie, Anne.

-Où est Cassi' ? T'as bien dormi ? dis-je avec mon bel accent venu tout droit d'Italie.

La question étant peu habituelle autant que la dernière était rituelle. Nous faisions ça depuis que nous savions à peine parler. Je lui souris encore alors que c'était à son tour de s'adosser aux casiers.

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La matinée était étrangement sombre, une grise pale et salasse s’étendait dans les cieux offrant une image tiré d’un film d’horreur. Une grosse brume blanchâtre couvrait quand a elle le sol. C’était frustrant et effrayant. Anne, avait la sensation d’être perdu, comme si le soleil n’allait jamais revenir. Sur le rebord de Sa fenêtre elle regardait l’horizon du moins le peu qu’elle puisse le voir. La brume couvrait tellement le sol que Dolce ne le voyait à quelques mètres à peine. Elle plissait son regard, fermant légèrement ses yeux dans l’espoir de voir des détails plus net mais rien la brume prenait toute la beauté de la vue qui s’offrait de son balcon. Pourtant cette ville était plutôt habituée au soleil, rarement les rayons du soleil disparaissaient mais ce matin cela semblait différent. Elle sentait déjà que quelques choses allaient changer mais elle ignorait encore la nature de ce changement. Elle restait la sans bouger comme si elle était paralysée, comme si ses deux pieds étaient collés sur le sol blanc de sa chambre. Avérait dire elle ne savait pas ou aller, elle l’impression d’être un peu perdu, ses jambes maigrichonnes tremblaient jusqu'à ce qu’elle reprenne conscience, secouant son visage, comme pour se dire réveille toi Anne réveille toi. Prenant bien appuie sur ses deux jambes, elle s’approchait de son lit, qu’elle fit, avec plus de force que d’habitude. Se dépêchant, allant à une vitesse qui l’étonna elle-même. Elle alla directement en direction de la salle de bain, elle se plongeait corps et âme sous une bonne douche chaude. Elle laissa l’eau le long de mon visage, le levant même vers la paume pour profiter des biens faits de cette chaleur qui la détendait totalement. Au bout de quinze minutes, elle attrapait le peignoir blanc qui se tenait à gauche de la douche ; posant ses pieds sur le calage froid, elle frissonnait. Glissant ses pieds dans une paire de pantoufles en rose clair. Le miroir flou à cause de la vapeur l’empêcher de voir son reflet, elle avait l’impression d’être invisible, elle passait donc un coup de main et laissait apparaitre son visage, humide et pâle. Elle ne c’était jamais considérais comme une jolie fille, simplement elle essayer de ne pas se plaindre et l’avis des autres l’avaient longtemps était sans intérêt. Quittant la pièce, elle rejoignit sa chambre, toujours aussi sombre, elle qui pourtant offrait des teintes clair tel que le blanc et le fushia Elle s’asseyait quelques minutes jambes croisées sur son lit, pensant à ses envies, Reprenant ses esprits, en se secouant le visage elle ouvrit l’armoire ou ses vêtements étaient disposés. Elle attrapait un pantalon en jeans simple, basic, cigarettes noir, un top blanc accompagné d’un veston noir et d’une paire de talon chanel.

D'un pas lourd, Anne franchit les portes du lycée, cherchant un regard ou même un signe. Appuyé alors contre son cassier, Anne chercha un visage connus quand celui de sa douce et magnifique meilleure amie arriva.

- Alice, je suis heureuse de te voir. J'ai essayé de t'appeller hier qu'est ce que tu fichait ?

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- Alice, je suis heureuse de te voir. J'ai essayé de t'appeler hier qu'est ce que tu fichait ?

Je lui souris et lui pris le bras. Elle n'était pas comme sa soeur. Plus douce, plus délicate, plus sensible et plus discrète. Elle était une vraie confidente pour moi. Cassiopée, elle, était plus franche, plus directe et on ne savait pas forcément tout de suite par quel côté la prendre. J'adorais donc parler avec Anne, beaucoup plus à l'écoute que mon autre cousine, y avait pas photo.

Je l'emmenais vers l'escalier le plus proche menant au 1er étage seulement et m'y assis. Je la forçais à faire de même en la tirant gentiment. Personne ne nous regardait bizarrement car tous les élèves faisaient ça ce qui m'arrangeait bien ! Je lui souris et la regardais dans les yeux, ce que j'adorais faire, allez savoir pourquoi. Elle était encore jolie aujourd'hui. Tout comme sa soeur, elle était le portrait craché de sa mère. Pourtant, elle avait le caractère posé de son père. Un doux mélange des deux je trouve ... Enfin moi, je pouvais parler, étant le portrait craché de ma mère avec le tempérament de feu de mon père. Je ne l'avais pas prévenue pour ma visite avec sa jumelle au magasin de magie. Il était temps je pense.

-Je voulais te raconter ce qu'il m'est arrivé Samedi mais d'abord, ça va toi ?

Je ne voulais pas la bouleverser avec ma révélation. Elle se sentait déjà assez seule comme ça. Sauf que j'étais là pour elle, il ne fallait pas qu'elle l'oublie.