Devoir et charme français pv (Shay)

Le professeur de français ainsi que le professeur d'histoire s'étaient amusés à nous donner des devoirs sur une période importante de la France, j'étais tombé sur la révolution française, heureusement j'avais étudié cela en Italie et je gardais quelques souvenirs, mais j'avais besoin de plus de source et je partis à la bibliothèque, ce n'était pas un endroit fréquenté par beaucoup de monde et on pouvait s'y sentir à l'aise.

Je me renseignai auprès de la bibliothécaire, pour m'indiquer l'endroit où je trouverais les livres, elle me désigna une rangée au fond, je partis là-bas, il y avait pas mal de beaucoup, ça me rappelait la bibliothèque qu'il y avait dans notre maison, je vis un livre en français.

"Intégralité de la révolution française aussi sanglante que joyeuse."

Joyeuse, je levais les yeux au ciel, qu'est-ce que les auteurs pouvaient inventer, je m'asseyais donc à une table du fond il n'y avait pas de fenêtre et je lisais dans l'ombre le livre heureusement qu'avec mes pouvoirs j'arrivais lire les lignes, le français ne posait pas tellement de problèmes, j'aimais beaucoup cette langue autant que l'anglais, même si ma professeur était une harpie que je ne pouvais pas blairer.

Je lisais les prémices de la révolution en prenant quelques notes en français et en anglais, j'essayais de ne plus écrire en italien, même si c'était difficile. J'aimais assez les langues, même s'il m'arrivait de faire des erreurs stupides. J'étais concentré sur une page, lorsque je remarquai que j'étais tout seul dans la bibliothèque, la bibliothécaire était concentrée devant son écran au loin et j'entendais avec mon ouïe fine les cliquetis de ses doigts sur le clavier.

Apès avoir écrit quelques lignes, je me demandais bien ce que faisait les autres, ma soeur devait être avec Jake et Anne et Cassi' devaient être en cours, moi je restais toujours dans mon coin. Je regardais un autre livre en anglais cette fois-ci, avec quelques illustrations, où le personnage montraient la tête du roi louis XVI aux gens, lorsque je sentis une présence derrière une odeur si facile à reconnaître. Une autre personne comme moi, enfin à moitié comme moi.

Je me retournai, mais je ne vis personne, lorsque mon oreille me dit de me retourner, une jolie blonde et jeune me regardait avec un sourire et lisait les lignes que j'avais écrites en français, je suppose qu'elle allait me corriger, je ne l'avais jamais vu auparavant je me demandais si c'était elle la vampire, je sentais quelque chose d'étrange, mon oeil se porta sur sa bague, mes soupçons étaient donc fondés.

Troisième mois de lycée et je ne m'étais toujours pas habituée. Etrange comme la vie me paraissait fadasse parfois. J'avais croisé quelques vampires, vu un ou deux hybrides. Bon, je vous rassure, le lycée et la ville était surtout peuplé d'humains. Il y avait de quoi se rassasier mais, rassurez-vous encore une fois, je ne tuais jamais personne et ne me nourrissait d'humains que quand je n'avais pas pu voler la banque de sang. Bah oui, faut savoir évoluer avec son temps ... Enfin bref. Je me baladais dans les couloirs, ne sachant que faire. Mes cours étaient finis pour la journée. Pourtant, je ne voulais pas partir comme si quelque chose me retenait ici.

Sans m'en rendre compte, je me dirigeais bientôt vers la bibliothèque. Mes pieds et mes jambes fonctionnaient d'eux-mêmes. Je ne réfléchissais même pas. Je vis certains se retourner sur mon passage, comme toujours. Les garçons me regardaient de la tête aux pieds, regards appréciateurs. Les filles faisaient de même mais avec jalousie. Ce n'était pas ma faute mais j'avoue, je m'en délectais toujours. Je poussais la porte du sanctuaire des livres. Je vis la bibliothécaire, petite femme ronde assise à son bureau. Elle tapotait sur son clavier qui avait l'air ancestral. Je la saluais et continuais mon chemin. Je savais exactement où j'allais. Enfin, mon subconscient le savait. Je me dirigeais vers le rayon concernant la France, ma patrie. J'adorais les Etats-Unis mais j'étais toujours mélancolique du charme de l'Europe, de la grandeur de l'hexagone ...

J'y arrivais et sentis soudain une drôle d'odeur. Vampire et sorcière ... Intéressant. Un ou une hybride. Je m'approchais un peu et vit un beau jeune homme (enfin, il l'était de dos). Donc c'était un hybride. Je regardais par dessus son épaule. Sur la feuille était tracé des mots maladroits en français. Je regardais le titre : Révolution française. Je rigolais, il avait écrit "révolution" avec un "c" à la place du "t". Il se retourna, entendant mon rire cristallin.

-Révolution s'écrit avec un "t", pas avec un "c", lui fis-je remarquer.

Je m'assis à côté de lui. Quelqu'un qui s'intéressait à la France ? Intéressant. Je relevais la tête de sa feuille pleine de fautes, des petites je le reconnais, et le regardait enfin pour de vrai. J'avoue que ça me fit un choc. Il ressemblait comme deux gouttes d'eau à Jason. A croire qu'il s'était réincarné ou était revenu à la vie. Je ne pouvais y croire. Les mêmes yeux, les mêmes cheveux, le même sourire. Je restais bouche-bée. Pourtant, je me repris bien vite et dit, un peu bégayante :

-Je ... Je suis Shay Summer.

Bon, au moins, je m'étais présentée mais je vous jure, j'étais bouleversée et ça m'arrivait vraiment rarement. Croyez-moi, je n'étais plus la petite fille sensible de la cour, je m'étais endurcie mais là, la carapace était tombée. Je n'en revenais toujours pas. Je rebaissais les yeux sur sa feuille et attendis que lui se présente à son tour.

-Révolution s'écrit avec un "t", pas avec un "c", lui fis-je remarquer.

Je regardai surpris cette fille, elle était jolie, même très jolie, elle semblait stupéfiée lorsqu'elle me regarda, je n'avais pas compris pourquoi, elle me regardait bouche bée. Elle avait de beaux cheveux blonds, elle m'avait plutôt l'air sympa, même très. Hum et j'avais raison l'odeur vampirique émanait d'elle. Puis elle me dit :

Je ... Je suis Shay Summer.

- Enchanté, dis-je avec mon plus beau sourire, je m'appelle Aaron Salvatore.

Je la regardais qui scrutait mon visage, avec une émotion, je me demandais pourquoi, je me rapprochais d'elle afin de lui parler plus discrètement. J'avais remarqué son accent, elle aussi était étrangère.

- Je te remercie pour ta correction, je suis plutôt doué en français, enfin pour le parler, ma langue maternelle et l'italien. J'ai habité toute ma vie en Italie pratiquement. Toi aussi tu me sembles étrangère et je suppose que tu viens de France.

Je la regardais, un instant je me demandais pourquoi je ressentais quelque chose, je pris mon stylo et je finis ma phrase. Maintenant que j'y réfléchissais je l'avais déjà vu, avec le prof de français d'ailleurs, elle doit avoir le même que moi. Je posai ensuite mon stylo et je pris une profonde inspiration.

- Ne tournons pas autour du pot, tu n'es pas humaine n'est-ce pas ?

Je vis son sourire s'élargir, elle me demanda la même chose pour moi, elle avait aussi senti mon odeur, c'était vite un moyen de nous identifier. Je lui fis de nouveau un sourire.

- Oui c'est ça je suis mi-sorcier, mi-vampire.Puisque tu es française, pourrais-tu m'aider dans mon devoir enfin corriger mes fautes, je te devrais un service, tout ce que tu voudras bien sûr.

Je me demandais quel âge, avait elle, je la sentais forte, un vampire gagne de la puissance avec le temps elle devait aussi être âgé, malgré son corps de 17 ans.

- Je t'ai vu on a le même prof de français je crois.Je me demandais comment réagirait la bibliothécaire, si elle savait qu'elle était avec deux vampires ?

Je riais juste à imaginer la scène.

- Enchanté, je m'appelle Aaron Salvatore.

Je sentais son regard fixé sur moi. Je ne pouvais pas rougir mais si j'avais pu, je l'aurais fait. Je tripotais une mèche de cheveux, ce que je faisais toujours quand je réfléchissais à un problème vraiment compliqué ou alors quand j'étais mal à l'aise ou quand j'étais dans les nuages. Ce dernier cas de figures étant le plus fréquent. Pourtant, aujourd'hui, c'était les deux premiers qui emportaient la victoire. Salvatore ... Pas très américain. Summeur l'était plus mais ce n'était qu'un nom d'emprunt. Comment aurait réagi les gens au nom Delachapelle ? Non mais je vous jure. Obligée de trouver un nom et comme j'adorais l'été ... Bah voilà quoi. Il me parla et je levais donc la tête pour être polie, j'avais reçue une bonne éducation après tout.

- Je te remercie pour ta correction, je suis plutôt doué en français, enfin pour le parler, ma langue maternelle et l'italien. J'ai habité toute ma vie en Italie pratiquement. Toi aussi tu me sembles étrangère et je suppose que tu viens de France.

Je hochais la tête. Dans le mil ! Plutôt futé le gars. Peut-être était-ce le fait que j'ai aussi vite repéré sa faute ou alors parce que j'avais garder mon accent malgré tout ce temps (bon, j'avoue, j'avais rien fait pour m'en débarasser). Mon sourire s'élargit. Un italien fraîchement débarqué. Intéressant. A bien y réfléchir, Salvatore sonnait italien et il en avait tout le charme comme ... Non ! Je ne pouvais penser à lui. C'était trop douloureux. Je fis la grimace et remit presque aussi vite mon masque, mon sourire en place.

- Ne tournons pas autour du pot, tu n'es pas humaine n'est-ce pas ?

Mon faux sourire devint enfin vrai. Bizarre comme il réussissait à me détendre. Je fis non de la tête. Je me retenais de rire et avais un sourire espiègle sur le visage. J'étais rusée et je lui dis que lui non plus ne l'était pas. Il me regarda, me sourit encore de ce sourire qui devait faire chavirer les coeurs et me rappelaient terriblement Jason. Je fermais les yeux bien forts et les rouvrit. Non, c'était décidé, je n'étais pas en train de rêver. Je mis mon menton dans ma paume et le regardait alors qu'il m'annonçait :

- Oui c'est ça je suis mi-sorcier, mi-vampire.Puisque tu es française, pourrais-tu m'aider dans mon devoir enfin corriger mes fautes, je te devrais un service, tout ce que tu voudras bien sûr.

Je rigolais. Doucement, je le jure. En même temps, il n'y avait personne dans la bibliothèque alors ... Je réfléchis un instant et opinais du chef. J'étais d'accord. C'était plutôt un bon marché et avoir un demi-sorcier me devant un service à mes côtés était plutôt une bonne chose. Je souris et fit tourner sa feuille. Je commençais à rédiger pleins de choses en français tout en corrigeant toutes les fautes d'orthographe. Je connaissais cet évènement par coeur, y étant. Bon ok, j'avais 4 ans. Mais j'étais à la cour et je savais quels avaient été les effets de cette stupide révolution. Bon ok, maintenant, ce n'était pas plus mal mais à l'époque, ça me paraissait horrible. Je commençais à me perdre dans le devoir quand il déclara :

- Je t'ai vu on a le même prof de français je crois.Je me demandais comment réagirait la bibliothécaire, si elle savait qu'elle était avec deux vampires ?

Il rigola. Moi avec. C'est vrai qu'elle n'était pas vraiment en sécurité. Je continuais à écrire, secouant la tête, sourire aux lèvres. Je la relevais alors que je devais déjà bien avoir fait la moitié et avait eu le temps de cogiter sur sa belle déclaration. Je respirais un coup pour pouvoir le regarder dans les yeux sans devenir complètement abrutie et répondit enfin :

-C'est possible j'ai Mr. Cruze. Et toi ? Le même je parie sinon tu n'aurais pas ce devoir. Je trouve ça bien que tu ais pris cette période mais pourquoi ?

C'est vrai que la question m'importait. Peu d'Américains et mêmes d'Européens s'y intéressaient. Moi je trouvais ça dommage. C'était une partie de notre histoire tout de même ! Mais pourquoi lui s'y intéressait-il ? C'était ... Etrange. En même temps, tout ici était étrange. Il faut l'avouer.

-C'est possible j'ai Mr. Cruze. Et toi ? Le même je parie sinon tu n'aurais pas ce devoir. Je trouve ça bien que tu ais pris cette période mais pourquoi ?

Je la regardais pendant un instant, oui, elle avait l'air de s'être d'étendue et d'allait beaucoup mieux.

- Oui j'ai aussi Mr Cruz, dis-je en lui faisant un clin d'oeil, mon prof d'histoire et lui on décidait de nous faire faire des exposés sur des passages importants de l'histoire européenne, j'aurai pu prendre sur l'Italie, mais je voulais me lancer dans quelque chose plus dur, j'avais déjà étudié la France, enfin la révolution dans mon ancienne école.

Je la vis sourire, c'était impressionnant de voir, quand quelques instants elle respirait la joie de vivre, comme un jeune enfant innocent, elle avait vraiment l'air heureuse, comme-ci elle me connaissait depuis longtemps, je me demandais ce qu'une vampire française faisait ici à MysticFalls, je plongeais mon regard dans les siens, ils s'illuminèrent.

- Je peux savoir ce qu'une vampire française fait-ici ? Enfin si ce n'est pas indiscret.

Je profitai que la documentaliste est le dos tourné pour remettre à sa place le livre.
Puis je revins écouter l'histoire de Shay, elle était assez âgée, j'avais donc raison, Jason, ce prénom me clignotait un peu dans ma tête comme-ci c'était un souvenir, lorsqu'elle le disait je sentais quelque chose me demandais de me souvenir, mais de quoi ? Elle avait l'air assez triste d'être seul je me rapprochai d'elle pour la prendre dans mes bras.

- Ne t'en fais pas ça va aller, tu vas trouver chaussure à ton pied.

Je lui remis une mèche droite, je ne savais pas pourquoi je me sentais si attiré, je me demandais si je l'avais déjà rencontré. Je me remis sur ma chaise un peu gêné, de ce que je venais de faire. Je ne me sentais pas moi-même.

Je repris mes affaires et je les rangeais. Je la regardai avec un sourire.

- Finie le boulot, je peux me concentrai maintenant que sur toi.

Je ne revenais même pas de ce que je venais de dire. Comme dise les Américains : "OH my god".

- Oui j'ai aussi Mr Cruz, mon prof d'histoire et lui on décidait de nous faire faire des exposés sur des passages importants de l'histoire européenne, j'aurai pu prendre sur l'Italie, mais je voulais me lancer dans quelque chose plus dur, j'avais déjà étudié la France, enfin la révolution dans mon ancienne école.

Je souris. Il l'avait déjà étudié ? Ca n'avait pas du lui déplaire si il avait décidé de choisir ce sujet. Comment réagirait-il si il savait que j'étais née à la cour de Louis XVI ? Je ne savais vraiment pas et ce n'était pas trop une chose qu'on disait dés qu'on se rencontrait à moins d'être complètement tarré. Qui irait vous croire après tout ? C'était complètement icenssé et mathématiquement et humainement impossible. A moins d'être un vampire mais dans ce cas là, on n'entrait pas dans les calculs et on était plus humain donc ...

- Je peux savoir ce qu'une vampire française fait-ici ? Enfin si ce n'est pas indiscret.

Je lui souris. Il alla ranger son livre et je pus donc me préparer à lui dire la réelle raison. Autant faire simple et s'éviter de raconter un tas de bêtises plus grosses que moi. Je réfléchis. J'allais aussi devoir parler de Jason et je ne pourrais me retenir de lui confier son étonnante ressemblance avec mon amour perdu. J'allais aussi devoir dire que je m'étais vengé ce qui n'était pas très classe enfin bon. Je respirais pendant un bon moment avant de me lancer :

-Je suis née 4 ans avant la révolution. Ma famille et moi, nous avons déménagé. J'avais 15 ans quand j'ai rencontré Jason. J'en suis tombé amoureuse et quand je pensais, à mes 17 ans, qu'il allait me demander en mariage, il me changea en vampire. Je ne lui en ai pas voulu. Je l'aimais malgré tout ces défauts. Mais il s'est fait tué et je promis de me venger. Son meurtrier est allé en Amérique, je l'y ai suivi et ait accompli ... Ma mission, dis-je hésitante. Ensuite, j'ai parcouru le pays et je suis arrivée ici. J'étais fascinée par cette ville mais je ne m'attendais pas à rencontrer son double.

Je soupirais. Raconter tout ça ne m'avait fait ni du bien ni du mal. Ressasser le passé n'était juste pas bon. Je me demandais si j'avais bien fait mais il avait l'air réellement intéressé et cela me fit me sentir ... Bien ? Etrange. Même carrément flippant. Ca ne m'étais jamais arrivé d'être aussi détendue à part avec Jason. Peut-être était-ce réellement sa réincarnation et le destin me donnait-il une nouvelle chance ? Je voulais vraiment y croire mais au fond de moi, j'avais peur. Il me prit dans ses bras et me dit :

- Ne t'en fais pas ça va aller, tu vas trouver chaussure à ton pied.

Il sentait bon. Il me redressa et me remit une mèche en place. Mon coeur battait à la chamade. Enfin si il battait encore mais je sentais quelque chose dans mon ventre se tordre. Et encore une fois, ça ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. la dernière fois, c'était à mon dernier baiser. Mais pourquoi cela arriverait-il maintenant ? Pourquoi en pleine bibliothèque avec un quasi-inconnu ? Pourtant, je ne pouvais nier qu'il m'attirait. Il me faisait tellement penser à Jason que s'en était ... Enervant !

- Fini le boulot, je peux me concentrer maintenant que sur toi.

Je souris et sans savoir pourquoi, je m'approchais de lui jusqu'à l'embrasser. Ce fut un beau baiser, je l'avoue. J'étais bien dans ses bras et il sentait bon, était plutôt doux. Pourtant, tout cela s'arrêta et mon estomac reprit sa place normale. Je me reculais et réalisais soudain ce que je venais de faire. Je me levais, effarée. J'allais m'en aller quand je sentis une main se refermer sur mon poignet. Je me retournais et m'apprêtais à m'excuser quand je vis son regard. Il avait l'air aussi perdu que moi mais j'espérais qu'il avait apprécié au moins. Je lui dit :

-Désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris.

Je me tus. Ne sachant que dire d'autre. Je ne trouvais rien d'autre à faire que me taire. C'était simple, plus facile. Je baissais la tête, ne pouvant supporter son regard rivé à mes yeux.

Je pensais rêver, elle venait de m'embrasser, c'est un baiser plein d'amour et plein de tristesse aussi, je n'eus pas le temps d'y répondre qu'elle détachant ses lèvres et qu'elle voulut partir. Je pris vite sa main, je ne voulais pas qu'elle part, je me sentais bien avec elle. Elle me regardait gênée.

-Désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris.

Je la vis baissée ses yeux, pourtant je voulais la regarder en face, je pris une profonde inspiration et de la voix la plus douce et la plus charmante que j'avais je lui répondis.

- Ce n'est rien, je ne vais pas t'en vouloir, car tu m'as donné un agréable baissé. Mais je tiens aussi à m'excuser je ne sais pas ce qui m'a pris, je me sentais quelqu'un d'autre.

Je lui fis un sourire afin de la rendre plus confiante, je n'avais pas envie de perdre une amie si vite, enfin une rare fille pour qui j'éprouvais quelque chose et qui acceptait de rester là, près de moi. Je m'éloignais afin qu'elle ne ressente pas une nouvelle fois une gêne.

Je pris sa main pour essayer de la réconforter afin qu'elle retrouve la parole et son charme français, c'était seulement une simple question de confiance et surtout le fait que la situation était très bizarre, il y avait quelque chose, je n'avais pas été moi-même durant un moment. Je me demandais si c'était Jason ... J'étais vraiment sa réincarnation, je me demandais ça, il est vrai que beaucoup de vampire se ressemblaient à travers le monde.

Je ferais des recherches une fois à la maison, cette ville était vraiment bizarre et les choses se passaient trop rapidement à mon goût, il y avait beaucoup de créatures et les pauvres humains, qui ne savaient absolument rien, je ne ressentais aucune pitié pour eux, eux qui avaient chassé les sorcières et surtout mes ancêtres et ceux de ma mère.

Je me replongeai dans la bibliothèque, Shay avait l'air un peu mieux, comme quoi j'avais réussi à lui rendre le sourire. J'étais assez heureux de ça.

- Tu veux quelque chose ? lui dis-je, tu te sens bien ?

Je me rapprochais de nouveau d'elle, décidément les filles d'ici étaient pleine de surprises.

- Ce n'est rien, je ne vais pas t'en vouloir, car tu m'as donné un agréable baiser. Mais je tiens aussi à m'excuser je ne sais pas ce qui m'a pris, je me sentais quelqu'un d'autre.

Je réfléchis. Quelqu'un d'autre ? Il ne croyait pas si bien dire. Et si il était vraiment SA réincarnation ? Je sais que ça fait 10 fois que je me pose la question mais tant que je n'aurais pas une réponse plausible, je ne pourrais cesser de me le demander. Il s'éloigna un peu de moi et j'eus du mal à ne pas me jeter sur lui. Bah oui, on aurait dit que c'était LUI. Les mêmes réactions, le même visage, les mêmes baisers ... Je n'en revenais pas. Il me prit la main et je relevais la tête. Il avait un grand sourire. Je lui souris à mon tour. Je savais que j'étais plus belle souriante. Il regarda la bibliothèque puis revint à moi.

- Tu veux quelque chose ? Tu te sens bien ?

Je hochais la tête. Même mieux que bien je dirais. Il réussissait à me détendre par je-ne-sais-quel miracle. Ou alors c'était ce baiser. C'est vrai que ça m'avait fait de l'effet et les papillons dans mon estomac n'étaient pas encore tous partis. Il se rapprocha un peu de moi et ce fut mon tour de reculer. Je ne voulais pas tenter la chose de nouveau. C'était bien trop risqué. Surtout pour moi en plus. On ne savait jamais quelle mouche pouvait me piquer. Ha, les français et leurs réactions démesurées .... En même temps, j'étais plutôt fière de ce que j'étais. J'avais été élevée avec l'amour de la patrie. C'était comme ça, point barre. Je ne pouvais le nier. J'étais française et fière de l'être. Mais est-ce que le petit italien était fier de ses origines ? A vrai dire, je m'en fichais pas mal. Ca n'avait jamais été ma principale préoccupation. Je réfléchis à sa question. Je n'avais besoin de rie, je me sentais bien. Mais autant trouver un sujet de discussion. Il me demandait pourquoi j'étais là. A moi de lui retourner la pareil.

-Et toi, que viens-tu faire à Mystic Falls ?

Cela m'intriguait à la réflexion. Pourquoi cet Italien était-il ici ? Pourquoi avait-il déménagé ? C'était vraiment ... Bizarre. Je le regardais dans le blanc des yeux, sourire toujours aux lèvres. Je crois que, sans faire exprès, j'usais de mes charmes mais était-ce vraiment ma faute ? Euh ... Non, je crois pas.

-Et toi, que viens-tu faire à Mystic Falls ?

Ce que je venais faire à la base c'était parti d'un bon sentiment chercher mes parents, mais maintenant depuis trois mois, je m'en fiche complètement, je le haïssais presque, de nous avoir abandonné, je n'en revenais pas que les filles voulaient les chercher encore, moi j'avais abandonné à peine arriver ici. J'avais simplement envie de me consacrer à moi.

- Je suis venu ici pour retrouver quelque chose, mais bon ce n'est pas très important en attendant je reste ici, en plus ça me permet d'améliorer mon anglais. Et espérer un jour ne plus avoir cet accent.

Je lui fis un sourire, je n'avais pas vraiment envie de perdre mon accent, c'était un atout majeur pour avoir des filles dans son lit, quoi ? Je ne suis pas à blâmer, je suis comme ça. Je me demandais que faire maintenant, je me dirigeais vers le bureau de la documentaliste. Elle me regarda de ses yeux injectés de sang. Je pris la voix la plus sûre et la plus claire. Je voulais essayer mon pouvoir d'hypnotisassion, il devait être plus puissant avec mon nouveau régime. Je la fixais, sans ciller.

- Vous allez sortir prétende avoir des photocopies à faire, ensuite vous allez boire un café et revenir ici dans deux heures d'accord.

Elle acquiesça de la tête. Puis se dirigea vers la porte, je fis un sourire, puis je revins près de Shay ,après avoir fermé la porte à clé, je me rapprochais d'elle. Je n'avais jamais couché avec un vampire, alors il faut un début à tout, enfin on n'allait pas le faire ici, sauf si l'excitation était à un point culminant.

Je pris sa main et la rapprocha de moi, je lui lançais un regard doux et envieux, puis sans prévenir, je l'embrassais, avec une grande passion, sentant nos lèvres se touchaient, nos langues se mêlaient. Je la vis étonnée, je lui fis un sourire, avant de l'embrasser de nouveau.

- Je suis plein de surprise non ?

Mes mains se baladaient le long de son dos, puis je l'embrassais dans le cou, si elle avait été une humaine, je l'aurais mordu, mais je ne fis rien. J'avais seulement besoin d'affection ces temps-ci.

Je la pris dans mes bras, j'espérais simplement ne pas être interrompu, surtout lorsque je suis excité, je suis une "machine à plaisir et à sexe", enfin, c'était mon surnom en Italie, avec mes amis. Ils me manquaient, tout me manquait, de leurs fautes à ces stupides parents, qui avaient disparu.

- Je suis venu ici pour retrouver quelque chose, mais bon ce n'est pas très important en attendant je reste ici, en plus ça me permet d'améliorer mon anglais. Et espérer un jour ne plus avoir cet accent.

Je souris. Perdre son accent ? Ce serait bien dommage. Je le trouvais plus mignon avec. En même temps, il n'en aurait même pas eu besoin avec moi. Son visage et l'aperçu que j'avais eu de son caractère m'auraient suffit. C'était même déjà bien trop. Il se leva soudain et s'en alla vers la bibliothécaire. Je tendis l'oreille, juste un peu, pour entendre ce qu'il lui disait. Je le vis planter son regard dans le sien et prononcer d'une voix lente et douce :

- Vous allez sortir prétende avoir des photocopies à faire, ensuite vous allez boire un café et revenir ici dans deux heures d'accord.

Je le regardais, il se débrouillait plutôt bien car la bibliothécaire s'en alla aussitôt. Il revint vers moi et soudain, sans que je comprenne, il me prit la main et m'embrassa avec passion. Je sentis les papillons dans mon ventre se réveiller et mon coeur se mettre à battre bien plus fort que d'habitude. Je revins dans le passé, en 1802 plus exactement, le jour où Jason m'avait tout dit. Je l'avais embrassé avec fougue et après, il m'avait mordu mais je ne risquais plus rien et je lui rendis son baiser, comme dans le temps. Il s'arracha à moi et me sourit. C'était le même visage. Il n'était pas mort. Il replongea sur moi et je m'agrippais à lui. Je ne le quitterais pas deux fois. C'était hors de question. Pas maintenant qu'il était revenu. Il se retira une deuxième fois et je gémis alors qu'il me demandait :

- Je suis plein de surprise non ?

Je hochais la tête et recollais mes lèvre sur les siennes, plus chaudes que dans mes souvenirs. Je me cognais contre une étagère mais aucun livres ne tomba, heureusement d'ailleurs. Je sentis ses mains parcourirent mon dos et je sentis un frisson m'envahir alors qu'il embrassait mon cou, comme au bon vieux temps. Ca faisait tellement longtemps que je n'avais pas ressenti ça que je me collais encore un peu plus à lui. Je murmurais son nom. Jusqu'à ce que je me rende compte que ce n'était pas le bon. Je me redressais soudain et dit :

-Désolée, je ...

Je ne pus finir ma phrase car il m'embrassait déjà. Je me laissais faire, encore. J'étais vraiment une fille facile pour le coup. Ce n'était pas mon genre pourtant. Etrange.

Je sentais qu'elle ne voulait pas autant m'embrasser, quelque chose la gênait, j'arrêtais de l'embrasser et je plongeais mon regard dans le sien. Je lui fis un sourire, puis je m'éloignai quelque peu. Je me demandais ce qui pouvait bloquer, je me mis en face d'elle.

- Tu as quelque chose ?

Je voulais en savoir plus, je me sentais assez proche d'elle, comme si je l'avais connu, comme si elle était une ancienne amie perdue de vu, même plus qu'une amie. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Elle se sentait gêné. Je réfléchissais, lorsque je pensais à ce mec, Jason, c'était pour ça.

- Est-ce que c'est à ta cause de Jason ? Ton mari mort ?

Je ne voulais pas la forcer, j'avais arrivé à l'avoir seulement grâce à ma ressemblance, je ne voulais pas lui causer du mal, puisque les vampires non plus d'âme, mais leur nostalgie et le malheure les touche directement, ils atteignent leurs pouvoirs et leur moral.

- je suis désolé si je t'ai brusqué, tu es sûre d'aller bien ?

Je me demandais ce qui allait se passer maintenant, je ne voulais pas être la cause d'une dépression vampirique, je trouvais dommage qu'une aussi jolie fille soit aussi triste. Je me demandais ce qui m'arrivait d'un coup j'étais plus sentimentale. Je fis semblant de regarder par la fenêtre. Histoire de la détendre un peu, franchement personne n'avait réagi comme ça, j'étais vraiment son portrait craché ? Le problème c'est qu'à l'époque de la révolution, la photographie n'existait pas, mais s'il y avait un tableau. J'aurais pu voir la différence.

Je me disais qu'enfin je ressemblais à quelqu'un, je ne ressemblais pas tellement à mon père, à part ma couleur depeau et mes cheveux et je ne ressemblais pas du tout à ma mère et j'avais de mystèrieux yeux bleus, je n'aimais pas trop ma différence, enfin malgré tout ça je savais que c'était mes vrais parents à cause de mes pouvoirs.

Je me souvenais alors que souvent les vampires avaient des doubles, ainsi l'exemple type était Katherine une vampire qui ressemblait trait pour trait à ma tante Elena. Je me demandais bien pourquoi ou était-ce seulement le hasard. Enfin je fis un sourire à Shay. Je ne savais pas ce qu'elle allait faire maintenant, j'attendais juste des réponses à mes questions.

- Tu as quelque chose ?

Je secouais la tête négativement. Il s'éloigna et se mit en face de moi. Il me regarda bien fixement et je soutins son regard. Si bleu ... Je me perdais. Si j'avais su que je ressentirais ça à nouveau un jour. Je remontais dans le temps, quand Jason et moi, on était heureux. Les plus heureux. Aux bals, nous étions les rois. Le couple parfait. Je virevoltais dans la salle sous les yeux admirateurs des autres. Nous étions amoureux. Lui et moi c'était pour la vie malgré sa condition de vampire. Il a juste eu à me transformer et nous pouvions être ensemble pour l'éternité. Jeune comme à notre première rencontre ...

L'éternité avait été plus courte que ce que je pensais. A peine 100 ans. On l'avait tué pour aucunes raisons. Je n'ai eu qu'à me venger. Je suis restée seule, m'amusant comme je le pouvais malgré le vide que je ressentais. Mais maintenant, il y avait ce ... Ce Aaron qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Et c'est comme si le trou dans mon coeur était à moitié fermé. Je n'arrivais pas à y croire, ne voulais pas y croire. Comment cela était-il possible ?

- Est-ce que c'est à cause de Jason ? Ton mari mort ? me demanda-t-il soudain.

Je sentis les larmes me montées aux yeux mais les contint rapidement et secouais encore la tête négativement. Ce n'était pas vraiment sa faute, pas directement en tout cas. Comment pouvait-il savoir en qui il allait se réincarner ? Comment pouvait-il savoir qu'il ALLAIT se réincarner ? Comment aurait-il pu savoir que j'allais le rencontrer. Je soupirais alors qu'il regardait par la fenêtre. Je voulais tellement oublier la douleur que je ressentais chaque jour depuis la mort de mon âme-soeur. Je tournais du doigt la tête du jeune homme qui me faisait face jusqu'à ce qu'il me regarde à nouveau. Je souris alors qu'il s'excusait :

- Je suis désolé si je t'ai brusqué, tu es sûre d'aller bien ?

Je hochais la tête positivement cette fois et l'embrassais tendrement comme si j'étais avec mon amour perdu. J'avais l'habitude. Il y avait des choses qu'on oubliait jamais. Je passais mes mains dans ses cheveux et entourais sa nuque de mes bras. Je me retirais ensuite un peu et le regardais puis dis avec mon bel accent français :

-Tu vois, je vais bien. Et toi ?

Question idiote. Qui n'irait pas bien en me voyant ? Je souris encore malicieusement et l'embrassais avant de retourner m'asseoir, sachant qu'il allait me suivre. Je le regardais bien fixement et lui demandais à mon tour :

-Tu n'as jamais vraiment aimée de fille, je me trompe ?

Je savais que j'avais raison. Ca avait été la même chose pour Jason jusqu'à ce qu'il me rende compte. Il faut croire que je savais y faire pour briser les coeurs les plus durs. Je rigolais, restait la seule à comprendre ma petite blague intérieure. Je le regardais, mon menton dans mes mains.

- Je vais bien aussi

Je dis cela avec un sourire, elle me plaisait beaucoup, mais je n'étais pas encore amoureux d'elle, même si je ne pouvais pas nier l'attirance physique que j'éprouvais, mais à cet instant elle posa la question qu'il ne fallait pas et voilà que ma bonne humeur s'était envolée.

-Tu n'as jamais vraiment aimée de fille, je me trompe ?

Je n'aimais pas parler de mes sentiments, surtout avec une inconnue, je détestais les curieuses et fouineuses, c'était le genre de fille qui apportait des problèmes. Je détestais savoir que l'on m'espionne, savoir ce que je veux, qu'est-ce que j'aime. Je lui tournais le dos, j'essayais de me calmer, j'avais un tempérament un peu même beaucoup impulsif. Je pris une profonde inspiration.

- Je n'ai pas envie de parler de ça, avec quelqu'un que je viens de connaître...

Il est vrai que je n'aimais pas parler.Parler de ce genre de sujet et là, à ce moment je ressentais de nouveau le vide, je me sentais seul, malgré mon immortalité, je me demandais quand ce moment partirai, je ne me sentais pas près à réfléchir à ça maintenant, ça me rappelait déjà mon isolement étant enfant, j'étais le seul garçon de la famille, je devais jouer le grand et protéger les autres.

Je voulais partir, je ne me sentais pas bien, j'oubliais totalement la bibliothèque, la jolie Shay, je me souvenais seulement de mon enfance, protéger ma soeur des garçons qui voulaient avoir un bisou de sa part, faire attention à mes cousines, j'étais détesté alors, je le suis moins maintenant étant un élève populaire, mais ça me rappelait toujours ce sentiment d'égarement. J'en avais assez.

Elle voyait qu'elle avait quelque chose de mal, j'espérais qu'elle le comprenait, je n'aimais pas sentir ce regard qui voulait en savoir plus, si je parlais elle essayerait de m'aider, mais je n'ai pas besoin de qui conque, je suis là, moi, Aaron et j'assume cette solitude.

Même si elle me fait du mal. J'allais me diriger vers la porte, mais on ne savait jamais si elle voulait faire quelque chose de plus intéressant.

Je regardais quelques étagères histoire de ne pas m'énerver et d'essayer de penser à autre chose.

- Je n'ai pas envie de parler de ça, avec quelqu'un que je viens de connaître...

Je hochais la tête et baissais un peu le regard, le jaugeant. Il avait l'air plongé dans ses souvenirs. Je pris sa main mais il ne réagit pas. Je la laissais retomber et la lâchais. Il releva la tête, lèvres pincées et observa les étagères. Je me levais un peu pour pouvoir mettre ma tête de l'autre côté de la table et l'embrasser. Je tournais sa tête de mon index et il me fit enfin face. Je lui souris et approchais tendrement mes lèvres des siennes jusqu'à ce qu'elles se rejoignent. Je l'embrassais tout en passant par dessus la table pour enfin me retrouver sur ses genoux. Je m'arrachais à son baiser et lui dit tout simplement :

-Je comprends. On oublie.

Voilà comment je pouvais être. Redoutable et une vraie dragueuse. Sympathique, n'est-ce pas ? Je le regardais alors que j'étais toujours sur lui et je passais ma main dans ses cheveux. Je souris et me penchais une nouvelle fois vers lui. Je ne comprenais pas ce sentiment d'euphorie qui m'envahissait quand je plantais mes yeux dans son regard mais je ne pouvais m'empêcher de l'embrasser encore et encore. Comme un besoin trop longtemps laissé pour compte. Sauf que maintenant, j'avais BESOIN de le combler, je le DEVAIS ! C'était presque vital à ce stade. C'était en pensant tout ça que je me retrouvais collée à lui, à nouveau ma langue dans sa bouche et inversement Très classe, je l'avoue. Heureusement, la bibliothécaire n'était pas là.

Je me retirais encore, un peu essouflée. Je ne savais que dire et j'attendis donc qu'il fasse le premier pas, l'embrassant dans le cou.